Valère Adolphe
Louis AZE
(Paris 1823 – 1884)
Tirailleur algérien tenant un fusil
aquarelle et rehauts gouache sur papier
24 x 16 cm
signé 'Adolphe Aze' en bas à droite
une inscription 'Turco d’après / nature fait à Alger / par A. Aze / Don de l’auteur'
papier découpé, piqûres
Vendu
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Peintre français, Adolphe Aze se forme d’abord auprès de Robert-Fleury puis en voyageant en Italie et en Orient (1842-1844). L’ensemble de sa production est profondément marqué par ces paysages qui font de lui un artiste largement reconnu pour sa peinture orientaliste. Revenu en France, il expose régulièrement dans les Salons des sujets proches de ceux d’Alexandre-Gabriel Decamps ou d’Eugène Delacroix comme celui de 1848 où Aze présente les Marchands de Constantinople (voir Société des artistes Français, Salon de 1848, Paris, 1848).
La présente feuille propose le portrait d’un tirailleur algérien (ou “Turco”) en pied. Ce corps d’infanterie coloniale de l’armée française, fondé en 1840, était majoritairement composé de soldats indigènes. Ils furent surnommés “Turcos” après la guerre de Crimée (1853-1856), où ils combattirent les Russes qui les prirent pour des Turcs.
L’homme, de trois quarts, tient dans sa main gauche un fusil à baïonnette ; il est vêtu de cet uniforme, similaire à celui des Zouaves, qui fascina longtemps les artistes (voir Vincent van Gogh, Le Zouave assis, 1888, Collection particulière).
Le musée de la ville de Rouen conserve plusieurs œuvres de l’artiste à l’image d’une des dernières toiles du peintre, Ravin à la pointe Pescade en Algérie (1884).
Régiment de tirailleurs algériens, Armée de ligne, Pl.31 in Album photographique des uniformes de l'armée française, Paris, 1866, BnF
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