École SUISSE du début du XXe siècle

La danse

une mine de plomb, encre de chine, gomme laque sur papier et une encre noire sur papier ;

les deux feuilles sont contrecollés sur papier

30 x 24 cm (feuille) ; 42 x 30 cm

monogrammé 'AB' en bas à gauche

180 euros

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“Je vise à une unité puissante, à une harmonie religieuse. Ce que je veux exprimer, faire ressortir, c’est ce qui est un pour nous, ce qui nous rend semblables : la ressemblance entre les êtres humains. (...)”

C’est en ces mots que Ferdinand Hodler expliquait, en 1891, l’un des buts de son art.

Le dessin que nous vous présentons aujourd’hui s’inscrit dans le sillage de cette idée d’unité, que l’artiste a traduite dans nombre de ses œuvres.

Dans Le Jour (1899) ou encore dans Femme joyeuse (1911), les femmes deviennent ambassadrices de l’humanité.

Elles personnifient la joie de la nature, figurée à la fois par la nudité et par le mouvement de leur corps qui, dans un même élan, tendent à atteindre l’infini.

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