Maurice DENIS
(Granville 1870 - 1943 Paris)
La dame à l'aiguière
1895
lithographie originale en vert
32,1 x 21,8 cm (planche) ; 53 x 44 cm (cadre)
signé 'MAUD' dans la planche, en haut au centre ; inscrit et intitulé 'Maurice Denis / La dame à l'aiguière' en bas ; au verso: 'Maurice Denis (La dame à l'aiguière) 1895 / litho originale.'
Notre lithographie fait partie d’un ensemble de tirages à 225 exemplaires. (200 tirages ; 15 tirages signés ; 10 tirages signés et numérotés.)
Vendu
Bibliographie
Pierre Cailler, L’œuvre gravé et lithographié de Maurice Denis, Genève, Éditions Pierre Cailler, 1968, n° 83.
En savoir plus
On ne présente plus, aujourd’hui, Maurice Denis. Connu comme “le nabi aux belles icônes”, ce peintre, graveur, décorateur, historien de l’art, est également le théoricien de ce mouvement, dont il est l’un des représentants majeurs.
En effet, à partir de 1890, Maurice Denis conçoit ses peintures sous l’égide de Gauguin et s’emploie à définir la théorie du courant, créé autour de Paul Sérusier aux côtés de ses confrères Edouard Vuillard ou Pierre Bonnard, pour ne citer qu’eux. D’abord appelé ‘néo-traditionnisme’, ce dernier expérimente les idées venues de Pont-Aven : les œuvres, libérées de l’exigence du réalisme, ont pour principale mission de provoquer un élan spirituel et sont à la fois teintées d’ésotérisme et de japonisme.
Maurice Denis abandonne donc vite les moyens scolaires traditionnels : les images respectent la surface plane de ses tableaux, le point de fuite et l’effet de profondeur deviennent inexistants et la couleur, elle, est disposée en aplats et ourlée d’un trait noir.
Réalisée en 1895, l’œuvre que nous vous présentons se situe à l’apogée de l’expérimentation nabi. Sujet majeur de l’artiste, dont la figure le suivra toute sa vie, il représente ici son épouse bien-aimée Marthe. Se tenant de profil, son visage est tourné vers nous, et son regard rêveur, vers le sol. Elle tient dans sa main gauche un plateau à l’aiguière dont l’étonnante légèreté condense une caractéristique principale de l’esthétique nabi : celle de la planéité des formes.
La présente lithographie est à rapprocher du tableau Sancta Martha (voir ci-dessous), réalisé par l’artiste en 1893 et aujourd’hui conservé dans une collection particulière.
Maurice Denis, Sancta Martha, 1893, huile sur toile, collection particulière.
16, rue de la Grange Batelière
75009 Paris
(cour intérieure, à gauche)
Ouvert : du lundi au samedi
De 11 heures à 19 heures
Le samedi sur rendez-vous
carolinethieffry@artwins-paris.com
contact@artwins-paris.com
© artwins - Mentions légales