Manufacture GOLDSCHEIDER
Hans SCHÖRK

(Vienne 1849 – 1899)

Jeune hollandaise à la coiffe

épreuve en terre cuite polychrome
53,3 x 32 cm
signé ‘Cherc’(artiste de la manufacture Goldscheider)
cachet d'éditeur 'Goldscheider' (référence GS 14 Sculpture)
numéroté ‘2606 / 122 / 25’
accident au niveau de l'épaule, réparé

850 €

Bibliographie

F. Goldscheider, Goldscheider :  Firmengeschichte und Werkverzeichnis, Stuttgart, Arnoldsche, 2007, n°2606, p. 363

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Figure incontestable du Jugendstil (Art nouveau en Allemagne), Friedrich Goldscheider (1845-1897) fonde en 1885 une manufacture de céramique à Vienne : la Goldscheider'sche Porzellan-Manufactur und Majolica-Fabrik (« Manufacture de porcelaine et de majolique Goldscheider »). Très vite, l’atelier acquiert une importante réputation pour ses sculptures en terre cuite polychrome : c’est le traitement réaliste des sujets et leur polychromie naturelle qui séduisent la clientèle. À la fin du siècle, le succès de l’entreprise s’internationalise : avec l’aide de ses enfants, Friedrich ouvre des succursales à Florence, Paris, Leipzig et jusqu’aux États-Unis ; les œuvres sont demandées dans le monde entier.

La Seconde Guerre mondiale force la famille Goldscheider à s’exiler aux États-Unis et la manufacture est rapidement vendue. À ce jour, celle-ci reste considérée comme l’une des plus remarquables et prolifiques des XIXe et XXe siècles, notamment en ce qui concerne ses productions Art nouveau et Art déco.

En 2016, le musée des Arts appliqués de Vienne lui consacrait une exposition monographique.

L’œuvre que nous présentons est référencée au catalogue raisonné de la manufacture (F. Goldscheider, Goldscheider :  Firmengeschichte und Werkverzeichnis, Stuttgart, Arnoldsche, 2007, n°2606, p. 363).

Cette jeune hollandaise a probablement été réalisée lorsque Regina Goldscheider, veuve de Friedrich, dirigeait l’entreprise. Cette période spécifique de l’histoire de la manufacture coïncide avec un véritable fleurissement de l’Art nouveau, où le thème de la féminité se conjugue à l’infini grâce à de nombreuses représentations de femmes.

La signature « Cherc » est celle du sculpteur viennois Hans Schörk (Ibid., p. 559). Le choix de ce pseudonyme s’explique par le sentiment germanophobe que la guerre franco-prussienne avait laissé en France : en ce qui concernait la production parisienne, il parut judicieux à la manufacture de franciser les noms des sculpteurs allemands et autrichiens.

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