Léon HERBO

(Templeuve 1850 – 1907 Ixelles)

Portrait de jeune fille slave

huile sur panneau

35 x 26 cm ; 57 x 48,5 cm

signé ‘Léon Herbo’ en haut à gauche

dans un cadre en bois doré

Vendu

Bibliographie
Les petits maîtres de la peinture, valeur de demain, Paris, 1988, tome IV
Thieme-Becker, Lexikon der Künstle, 1978, tome VI

En savoir plus

Léon Herbo se forme à l’Académie des Beaux-Arts de Tournai sous l’enseignement de Léonce Legendre et poursuit à l’Académie des Beaux-Arts de Bruxelles avec Joseph Stallaert. Classé premier au concours préparatoire du Prix de Rome en 1873, il voyage en France, en Allemagne, aux Pays-Bas et en Italie pour finalement se fixer à Bruxelles.

Parallèlement, il expose au Salon des Artistes français de 1875 à 1902, principalement des portraits, ainsi qu’à Berlin et à Munich.

Aux côtés de Louis Cambier et d’autres artistes, il est l’un des membres fondateurs du cercle artistique et progressiste L’Essor. Avec la devise « Un art unique, une vie unique », celui-ci met l’accent sur le lien qui doit unir l’art à la vie.

Assez tôt dans sa carrière, il se spécialise dans les portraits. Tous témoignent d’une facilité d’exécution et même d’une « virtuosité certaine » (voir Thieme-Becker, Lexikon der Künstle, 1978, tome VI, p. 450). On dénombre plus de mille portraits, dans lesquels l’historien de l’art Gerard Schurr perçoit « une autorité saisissante dans la mise en page et la vérité psychologique » (voir Les petits maîtres de la peinture, valeur de demain, Paris, 1988, tome IV).

Par ailleurs, Herbo peint un grand nombre « de séduisantes figures orientales, ainsi que de figures de fantaisie destinées à être reproduites par la chromolithographie sur des décors de porcelaine ». Globalement, Léon Herbo façonne un orient rêvé dans lequel les portraits sont souvent des modèles familiers comme sa fille, sa femme et parfois lui-même.

Notre tableau est une synthèse des passions de l’artiste : le portrait d’une jeune fille orientale, probablement slave ou balkanique. Vêtue d’un habit de soie noire aux motifs d’oiseaux de paradis, elle porte une parure de perles fines et des boucles d’oreilles. Sur sa tête, une coiffe de mousseline blanche rappelle les turbans ottomans. Les yeux, flamboyants, polarisent le regard du spectateur et laissent transparaître une grande profondeur psychologique.

Plusieurs musées conservent des œuvres de Herbo, et notamment des musées royaux des Beaux-Arts de Belgique. La plupart des œuvres sont restées par descendance dans les collections privées.

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Léon Herbo, Belle orientale, collection particulière © Maison RC

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