Horace RICHEBÉ 

 (Alger 1871-1964 Nice)

Anémones et mimosas ; le port de Marseille (deux faces)

huile sur carton fort recto/ verso (anciennes traces de cutter)

61 x 49 cm ; 73 x 63 cm (encadré)

signé 'H. Richebé' en bas à droite ; plusieurs étiquettes au verso dont une étiquette de l'exposition de Marseille (sans date)

 

Prix sur demande

Bibliographie
S.N, (21 novembre 1928), Le Petit Parisien, p.4.

Horace Richebé, Conservateur des musées d’Arles, (26 avril 1924), Le Petit Provençal, p.2.

En savoir plus

Originaire d’Alger, Horace Richebé étudie à l’école des Beaux-Arts de Marseille, puis à Paris où il devient élève de Jean-Léon Gérôme. Il expose au Salon de Paris à partir de 1866. Après avoir présenté ses travaux à l’exposition coloniale de Marseille en 1906, il obtient une bourse d'études pour la Tunisie. La réception très favorable de ses envois réguliers au Salon de Paris lui valent d’être primé à plusieurs reprises. En 1924, il est nommé directeur de l’Ecole des Beaux-Arts et conservateur des Musées d’Arles. Il est fait Chevalier de la Légion d'Honneur en 1926.

Peintre de fleurs, de vues de Marseille et de scènes orientalistes, l’artiste n’a jamais fait partie d'un genre artistique à proprement parler. Jouissant d’une grande notoriété de son vivant, il a su se faire connaître comme le peintre des natures-mortes et de la couleur. Dans son travail, pourtant, deux influences sont souvent identifiables : celles des fauves et des nabis. 

 

L'œuvre qui vous est proposée surprend par son originalité. Présentée à une exposition Marseillaise, datable entre 1908 et 1920, elle nous offre à voir, d’une face, une nature-morte aux anémones et aux mimosas, tandis qu’au verso, nous retrouvons le port de Marseille. Il s’agit là des deux sujets favoris de l’artiste. Chacun d’entre eux est exécuté d’une façon distincte. Les fleurs aux couleurs vives et vibrantes nous invitent à participer à une intimité sourde et chaleureuse. Les différents plans sont traités en aplats, à la manière d’une œuvre de Pierre Bonnard. Voilà l’éloge fait à ses natures-mortes en 1928 : “Horace Richebé, sans cesser d’être moderne, a retrouvé la tradition, la vraie, j’entends la tradition classique. Quelques fruits, une assiette, une poterie (...) lui suffisent pour créer l’atmosphère. Ses toiles (...) dépassent le cadre, elles évoquent l’intérieur, la maison, l’âme des choses. Il s’avère un peintre d'intimité peu commun.” (Le Petit Parisien, 21 novembre 1928, p.4.) Le port, lui, est réalisé d’une manière plus vive et brossée, qui nous rappelle pour sa part, celle du fauve Charles Camoin. 

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 Horace Richebé, Bouquet d'anémones ©De Baecque.

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