






Georges DE FEURE
(Paris 1868-1943)
La ferme blanche
circa 1905
huile sur toile
50 x 65 cm
signé en bas à gauche
Prix sur demande
Provenance : Vente anonyme, Me Marc Ferri, Paris, Hôtel Drouot, 13 juin 1984, lot 98.
Collection privée.
Vente Tableaux et Dessins 1400-1900 incluant des œuvres d’une importante collection privée symboliste, Sotheby’s Paris, 6-13 novembre 2024, lot 80.
Expositions : Tokyo, Odakyu Grand Gallery et Osaka, Daimaru Museum, Umeda, Georges de Feure, juillet-septembre 1990, n° 78.
Bibliographie : Millman Ian, Georges De Feure, Maître du Symbolisme et de l’Art Nouveau, Courbevoie, 1992, p. 188.
Millmann Ian. Georges de Feure : du symbolisme à l’art nouveau (1890-1905), cat. exp., Musée départemental Maurice Denis-“Le Prieuré”, Saint-Germain-en-Laye, (11 mars - 5 juin 1995) Fondation Neumann, Gingins-Suisse, (15 juin - 3 septembre 1995), Saint-Germain-en-Laye: Musée départemental Maurice Denis, 1994.
En savoir plus
Fils d’un architecte néerlandais, Georges de Feure naît à Paris en 1868. Sa carrière débute comme illustrateur de journaux. En 1895, il jouit déjà d’une réputation en tant qu’affichiste et lithographe : ses compositions symbolistes aux sujets énigmatiques marquent le public. En 1900, la découverte de ses intérieurs et objets décoratifs pour le pavillon Art nouveau Bing à l’Exposition universelle lui assurent une renommée internationale. Imprégné de la pensée symboliste, il incarne ce mouvement, notamment grâce à ses figures de femmes tantôt fatales, tantôt pures, inspirées des Fleurs du mal de Charles Baudelaire.
En 1903, une première rétrospective lui est consacrée chez Siegfried BIng ; 155 peintures, aquarelles et lithographies côtoient une grande variété d'objets décoratifs et parmi elles, une cinquantaine de paysages de De Feure sont présentés. Il apparaît alors comme un paysagiste de talent.
L'évolution la plus surprenante de l'art de De Feure est sans conteste sa peinture de paysage.
Bien qu'une œuvre sobrement intitulée Paysage ait été présentée dans les Aquarelles de Georges de Feure près de dix ans plus tôt et que l’île de Walcheren ait été exposée au Salon de la Société nationale des Beaux-Arts en 1896, il s'agissait de la première et de la plus importante présentation de telles œuvres, plus de cinquante d’entre elles dominant l'exposition. René Puaux estimait même qu'il s'agissait de la « plus récente révélation de l'artiste ».
À partir de ce moment, ce sont presque systématiquement des paysages que l’artiste choisit d'exposer. Marqué par l’influence de l'art japonais, De Feure, selon le critique René Puaux, « a appliqué la merveilleuse technique japonaise au paysage européen et a créé un style nouveau ». Un bon nombre de ceux répertoriés dans le catalogue étaient des vues de Bois-le-Roi, mais nous pouvons affirmer sans nul doute que le nôtre représente un paysage flamand, tant il en porte les caractéristiques. Il est par ailleurs possible de le rapprocher d’une vue de la même région, que Puaux avait reproduit dans Les Œuvres de Georges de Feure en 1903.

Georges de Feure, La tempête, gouache sur papier © Sotheby's.

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