Georges DAREL – Artwins

Georges DAREL

(Genève 1892 - 1943)

Portrait du peintre Ferdinand Hodler

circa 1916

eau-forte sur papier

40 x 27 cm

au verso : tampon de la vente d'atelier ' Vente Georges Darel / M. Claude Robert' (vente du 18 novembre 1985) / titré 'Portrait du peintre Ferdinand Hodler par G. Darel' / étiquette du transporteur 'Robinot frères / (...) Exposition : Bâle)

500 euros

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Bibliographie : Armand Dayot, Georges Darel, L'Art et les artistes : revue mensuelle d'art ancien et moderne, octobre 1934, Paris, Imprimerie Chaponet.

Né le 18 mars 1892, à Genève, Georges Darel est le seul peintre qui ait jamais été employé par Ferdinand Hodler comme aide d’atelier. Formé auprès du maître suisse, dont il garde une ineffaçable empreinte, il développe ses compositions selon le fameux ‘parallélisme’ hodlérien. La linéarité, le coloris pur et brut de ses paysages sont autant d'éléments caractéristiques de son œuvre. Plusieurs d'entre elles, témoignant de la proximité des deux artistes, ont été présentées sur le marché. Nous retrouvons entre autres Ferdinand Hodler dans son atelier, mais également des portraits, dont celui-ci fait partie. Très certainement réalisé en 1916, année où Hodler entame une série d’autoportraits, cette gravure souligne le rapport qu’entretenaient alors les deux artistes, qui exerçaient très certainement côte à côte. Après la mort de Ferdinand Hodler, Georges Darel est chargé par le gouvernement helvétique de compléter les cartons du maître.

En 1920, l’artiste part à Paris. Il y travaille jusqu’en 1939 où il se fait connaître pour sa peinture figurative. Portraits, paysages et natures-mortes sont ses sujets de prédilection. Il expose régulièrement au Salon d'Automne dont il devient sociétaire, au Salon des Tuileries, ainsi qu’au Salon des Artistes Indépendants.

Malgré le manque d’informations sur sa filiation, tout laisse à penser que l’artiste a eu un lien de parenté avec Valentine Godé-Darel, maîtresse et muse incontestée de Hodler, non seulement de par son nom de famille mais également de par la place particulière qu’il semblait occuper dans la vie du peintre. La gravure qui vous est présentée a été proposée lors de la vente d’atelier de l’artiste, dispersée par le commissaire-priseur Claude Robert, le 18 novembre 1985 à Paris.

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