Georges CLAIRIN
(Paris 1843 – 1919 Belle-Ile-en-Mer)
Portrait présumé de Sarah Bernhardt dans le rôle de Jeanne d'Arc
circa 1890
huile sur toile
91 x 50 cm ; 114 x 74 cm (encadré)
signé 'G. Clairin' en bas à gauche
au verso : porte deux étiquettes collées l’une sur l’autre et peintes ; la première est une étiquette du transporteur, où il est inscrit : ‘ POTTIER, emballeur de tableaux & objets d'art, 14 rue Gaillon, Paris / (...) pour l’ Exposition de Moscou de 1891 / (...) / transports internationaux pour tous pays’
tampon du marchand de couleurs / tampon n° ‘38’
dans un cadre en plâtre doré
Prix sur demande
c
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Georges Clairin et Sarah Bernhardt (1844-1923) : ces deux noms, souvent présentés côte à côte, sont connus de la culture populaire. L’immense tragédienne aux multiples talents et l’artiste ont entretenu, leur vie durant, une relation intime impérissable. D’abord amants, puis amis inséparables, ils s’inspirent mutuellement. Sarah est la muse de Georges. Lui, est un conseiller et professeur fidèle. Rapidement devenue le sujet principal de ses œuvres, il la représente tantôt dans les innombrables rôles qu’elle incarne, tantôt dans des poses plus intimes. (photo ci-dessous)
En 1888, Sarah Bernhardt interprète Jeanne d’Arc dans la pièce de Jules Barbier, rôle qu’elle endosse une seconde fois en 1909, dans ‘Le procès de Jeanne d’Arc’ d’Émile Moreau.
Plusieurs feuilles de Georges Clairin la représentant comme telle nous sont parvenues. L’artiste semble cependant avoir choisi de modifier les costumes de scène de l’actrice dont nous avons connaissance par les photographies.
À une époque où la ‘Pucelle d’Orléans’ devient un symbole national très largement véhiculé, en particulier suite à la guerre franco-prussienne de 1870, Georges Clairin cristallise l’image de deux femmes qui, à leur échelle, ont marqué l’histoire de France : Jeanne d’Arc et son amie Sarah Bernhardt.
L’allure fière, brandissant de la main gauche un étendard, l’actrice est ici dépeinte comme une guerrière déterminée, prête à guider ses troupes et à sauver son pays. Tout laisse à penser que l'œuvre a été présentée à l’Exposition française à Moscou en 1891, comme l’indiquent les informations encore visibles au verso du cadre. Le sujet, lui, s’inscrit logiquement au sein d'une exposition ayant pour but de faire connaître l’expertise industrielle et artisanale française au marché russe.
Georges Clairin, Portrait de Sarah Bernhardt, 1876, Paris, Petit Palais, Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
16, rue de la Grange Batelière
75009 Paris
(cour intérieure, à gauche)
Ouvert : du lundi au samedi
De 11 heures à 19 heures
Le samedi sur rendez-vous
carolinethieffry@artwins-paris.com
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