Erwin STOLZ

(1896 Sauerbrunn - 1987 Vienne)

Siegfried et les filles du Rhin

circa 1920

encre de chine sur papier

16 x 10 cm ; 27 x 22 cm

tampon de la vente d'atelier en bas, à droite (feuille d'origine)

dans un cadre en métal doré de style néo gothique avec inclusions de cabochons en verre multicolores


Prix sur demande

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D’origine autrichienne, Erwin Stolz est un artiste dont les travaux, extrêmement singuliers, sont empreints d’un symbolisme original et puissant.

Après la Première Guerre mondiale, il se consacre à la peinture, travaillant comme peintre d'enseignes, comme graphiste industriel et suit de nombreux cours d'art à Vienne. Il suit une formation classique et s’exprime admirablement dans les portraits, puis les peintures liberty. À la suite de cette première période, l’artiste subit plusieurs influences artistiques. Les plus importantes étant celles des artistes symbolistes et sécessionnistes tels que  Gustav Klimt (1862-1918) Alexander Rothaug (1870-1946), ou encore Max Klinger (1857-1920). 

Stolz, par la plastique de ses travaux et par sa créativité, s’insère donc dans le sillage du courant sécessionniste viennois et ce, jusque dans les années 1930-1940. Son raffinement formel et technique et son imagination foisonnante lui ont permis de développer un style artistique très particulier et personnel.

Utilisant majoritairement l’encre noire, il nous plonge dans des univers de rêve et d’imagination où les épisodes bibliques côtoient les grands mythes. Très souvent représentés seuls, ses personnages nous invitent au recueillement et à l’introspection.  

Grand amateur de l’œuvre de Wagner, comme bon nombre de ses contemporains, Stolz choisit de nous plonger ici dans le dernier des quatre drames musicaux que constitue la Tétralogie de l’Anneau du Nibelung, à savoir Le Crépuscule des dieux (acte III). La scène se situe juste après l’arrivée de Siegfried sur les lieux. Après avoir perdu ses compagnons de chasse ainsi que sa proie, le héros, attiré par les voix suppliantes des filles du Rhin, qui implorent le soleil de leur rendre l’or, les trouve sur les bords du fleuve. Séduites, elles lui proposent alors de lui révéler où se trouve la proie qu’il a perdue en échange de l’Anneau. Siegfried refuse. Elles le raillent, puis plongent et disparaissent. 

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Erwins Stolz,  Le retour du corps de Siegfried © Invaluable .

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