INTAILLES ET CAMÉES
Empreintes d'intailles et de camées
plâtre
20,8 x 27 cm
sous verre, montés sur un tissu de velours jaune, dans un cadre bronziné
Vendu
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« Ce coffret (…) contenant des empreintes d’intailles à sujets antiques, rangées comme des fondants dans la boîte d’un grand confiseur, constitue à la fois une sorte de jeu de société (“Tiens, Jupiter ! – Non, c’est Neptune, voyez son trident !”) et un inventaire de ce qu’on a aimé dans les musées vers 1840 ».
C’est en ces mots que Marguerite Yourcenar décrit dans ses mémoires un objet tout à fait similaire au nôtre (Archives du Nord, Gallimard, 1977, p. 149).
Inversement au camée, sculpté en relief et plus ou moins bombé, l’intaille consiste en une pierre gravée en creux dans la masse. Ces objets peuvent avoir une fonction décorative intrinsèque, mais ils ont plus souvent vocation à servir de moules (sceaux, cachets, etc.).
En ce sens, ils témoignent d’un certain désir de collectionnisme : il s’agit de faire un inventaire non exhaustif de motifs néoclassiques.
Dans ce coffret, des ouvrages très finement sculptés ont été montés sur un revêtement de velours jaune. Sur chaque empreinte se détachent figures mythologiques et motifs classiques du panthéon romain : Léda, Vénus et l’Amour, la Prudence, la Tempérance…
En mai 2011, la bibliothèque de l'Institut national d'histoire de l'art a acquis un coffret très semblable à celui-ci.
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