Alphonse OSBERT

(Paris 1857 - 1939)

Rêve du soir

1925

eau-forte et aquatinte

41 x 58 cm

signé 'A.Osbert' dans la planche, en bas à gauche ; inscrit 'gravé par R. Lorrain' ; 'Copyright 1925 par Hautecoeur frères et Compagnie, Paris' en haut à gauche ; traces de signature à la mine graphite en bas à droite 

dans son cadre symboliste d’origine

Vendu

Bibliographie : Véronique Dumas, Alphonse Osbert (1857-1939) : Vie, œuvre, art. Essai et catalogue raisonné de l'œuvre complet (thèse de doctorat d'histoire de l'art. Université Blaise Pascal - Clermont-Ferrand II), Clermont-Ferrand, 1999.

En savoir plus

Figure majeure du symbolisme, Alphonse Osbert débute sa formation artistique auprès d’Henri Lehmann, à l’École des Beaux-Arts, où il est condisciple d’Edmond Aman-Jean et de Georges Seurat.

Un temps attiré par l’esthétique de l’École de Barbizon, l’artiste expose au Salon dès 1880, puis il se tourne vers un nouveau courant à la fin de cette même décennie : le symbolisme. Cette nouvelle dimension artistique s’explique par sa rencontre avec Maurice Denis et Pierre Puvis de Chavannes. Ce dernier l’incite à se tourner vers une peinture monumentale qui serait à la fois idéaliste et décorative. Fort de ses conseils qu’il suit, il développe une identité esthétique très caractéristique, aisément reconnaissable aujourd’hui. Ses personnages idéalisés et allégoriques prennent bien souvent place dans un paysage onirique et bleuté, où rêve et contemplation sont les maîtres-mots.

Cette esthétique correspond on ne peut mieux à celle prônée par Joséphin Péladan, créateur et organisateur des Salons de la Rose + Croix. Notre artiste y participe chaque année, entre 1892 et 1897. Soutenu par le journal La Plume et reconnu par la critique, il reçoit les artistes dans son atelier et devient ainsi l’un des principaux peintres symbolistes.

Après 1900, son style, caractérisé par ses harmonies en bleu et jaune, ne se renouvelle que très peu. Le succès est pourtant acquis : il expose régulièrement en France et à l’étranger et reçoit d’importantes commandes de l’État. Au début du XXe siècle, ses estampes commencent à être commercialisées. Celle qui vous est proposée fait partie d’une série d’aquatintes gravées par R. Lorrain en 1925. Toutes les planches ont été contresignées par l’artiste.

Les œuvres de l'artiste sont conservées dans de grandes institutions publiques nationales et internationales telles que le Musée d’Orsay. 

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Alphonse Osbert, Chant du soir, 1906 © MBA Nancy.

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