Pierre-Victor GALLAND
(Genève 1822 - 1892 Paris)
Étude pour 'L'enfance de Pan'
circa 1870
plume, lavis et encre noire
9 x 10 cm
monogrammé du cachet 'PVG' en bas à gauche
400 euros
Bibliographie
Jérémy Cerrano (dir.), Pierre-Victor Galland, un Tiepolo français au XIXe siècle, cat. exp. (Roubaix, La Piscine-musée d’art et d’Industrie André-Diligent ; Beauvais, Galerie Nationale de la Tapisserie), Paris, Somogy, 2006.
Provenance : collection particulière dans l'Oise.
En savoir plus
Souvent surnommé le « Tiepolo du XIXe siècle », Pierre-Victor Galland débute sa formation dans l’étude de l’architecte Henri Labrouste, puis il suit l’enseignement de Michel Martin Drolling et de Pierre-Luc-Charles Cicéri. Très vite, Galland délaisse la peinture académique et la présentation de ses œuvres au Salon, au profit de la décoration monumentale.
En 1851, il réalise un projet de décor pour un palais à Constantinople : cet événement marque les débuts de son activité principale : la décoration d’hôtels particuliers. Sous le Second Empire, d’importantes commandes lui sont passées. Le musée Jacquemart-André, l’hôtel de Madame de Cassin ou encore l’hôtel Cail sont quelques-uns des nombreux exemples que nous pourrions citer. Par la suite, sa renommée atteint les États-Unis, puis la Russie, où les princes et grands financiers le sollicitent.
Sous la Troisième République, l’artiste peint La prédication de saint Denis au Panthéon (1874), les médaillons de l’amphithéâtre de la Sorbonne (1886), puis, entre 1888 et 1892, il est chargé de décorer la galerie des Métiers de l’Hôtel de Ville de Paris. Il s’agit des trois plus grandes commandes publiques faites aux artistes de sa génération. Ici, l'artiste nous présente une étude pour la décoration de l'une des salles de l'hôtel particulier de Charles Gounod. Le tableau final (photo ci-dessous), par sa dédicace, nous indique qu'il était destiné à Mme Gounod et composé de façon à s'intégrer dans des boiseries. Galland était proche de la famille du compositeur ; sa fille Alice avait épousé le fils du musicien.
Injustement oublié pendant plus d’un siècle, notre décorateur virtuose est désormais en voie de reconnaissance. L’exposition qui lui a été dédiée constitue, espérons-le, le point de départ d’une nouvelle appréciation de son travail par le public contemporain.
L'enfance de Pan, huile sur toile, 1883, Musée de la Piscine, Roubaix. ©Arnaud Loubry.
16, rue de la Grange Batelière
75009 Paris
(cour intérieure, à gauche)
Ouvert : du lundi au samedi
De 11 heures à 19 heures
Le samedi sur rendez-vous
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