Georges CLAIRIN

(Paris 1843 – 1919 Belle-Ile-en-Mer)

Esquisse préparatoire pour le tableau En Égypte, la ville heureuse, la paix

circa 1913

huile sur papier marouflé sur toile

66 x 42 cm

dans un cadre ancien en bois doré
 

Prix sur demande

Bibliographie
Lynne Thornton, Les Orientalistes, peintres voyageurs (1828-1908), Courbevoie, ACR éditions, 1996.

Vente d’atelier Georges Clarin (2nde vente), Galerie Georges Petit, Paris, 2 et 3 février 1920, lot n° 81.

En savoir plus

Connu pour ses peintures orientalistes et symbolistes, pour ses portraits de Sarah Bernhardt ainsi que pour ses décors monumentaux, Georges Clairin est un artiste dont les travaux sont aussi variés qu’originaux. 

D’abord élève d’Isidore Pils à l’Ecole des Beaux-Arts, il expose ensuite au Salon à partir de 1866. Dans ses jeunes années, il entreprend plusieurs voyages aux côtés d’Henri Regnault, notamment à Grenade où tous deux découvrent l’Alhambra, puis au Maroc. D’abord influencé par  le travail de son ami, Clairin développe ensuite un style orientaliste très personnel et presque fantastique, où l’aspect théâtral prédomine. 

En 1895, il entreprend son dernier voyage, en Haute-Egypte puis en Algérie. Jusque dans les dernières années de sa vie, il garde en tête les images de ses voyages passés et nous propose ainsi des visions d’un Orient fantasmé.

L’huile qui vous est présentée s’inscrit dans cette période de production. Cette esquisse, préparatoire à son tableau En Égypte, la ville heureuse, la paix, aujourd’hui conservée au Dahesh Museum de New-York (1996.18) (voir ci-dessous) représente une vaste procession de personnages égyptiens.

Défilant devant ce qui semble être une ville imaginaire, ils descendent une allée partant d’un iwan bleu et blanc et fêtent sans doute une victoire, leur procession paraissant joyeuse. En effet, fruits, fleurs et récoltes généreuses sont figurés par les paniers que les femmes portent sur leurs têtes, tandis que les hommes aident les boeufs à tirer de lourdes charrettes riches en victuailles. Au premier plan, la joie est symbolisée par une femme, portant sur ses épaules un enfant. Leurs quatre mains mêlées sont levées vers le ciel en signe de félicité. Dans cette esquisse, l’artiste nous témoigne son chemin de pensée quant à l’évolution de la composition du tableau. Nous remarquons  qu’il avait d’abord choisi d’inclure la figure de l’homme et du bœuf, sur la gauche, tandis que dans l'œuvre finale, un chien y est finalement représenté, laissant l'espace quasiment vide. 

Cette dernière, présentée au salon de 1913 sous le numéro 421, était exposée aux côtés de son pendant En Egypte; la ville ravagée par les Barbares : la guerre. Bien que non localisé, ce tableau possède lui aussi, une esquisse préparatoire, laquelle a figuré passée en vente à la deuxième vente de l'Atelier Clairin, les 5 et 6 février 1920 (catalogue numéro 81).

 

Capture-decran-2024-09-23-a-16.44.49

 Georges Clairin, En Égypte, la ville heureuse, la paix, 1913, Dahesh Museum of Art

Retrouvez nos œuvres sur les plateformes suivantes

insta-1
Logo_LILA_blanc_sans_fond-1
SLAM_logo_blanc_sans_fond
AT_logo_white

16, rue de la Grange Batelière
75009 Paris
(cour intérieure, à gauche)

Ouvert : du lundi au samedi
De 11 heures à 19 heures 
Le samedi sur rendez-vous
carolinethieffry@artwins-paris.com
contact@artwins-paris.com 

© artwins  - Mentions légales