Jean DANGUY
(Gagny 1863-1926 Paris)
L’ange à la colonne
circa 1895
huile sur carton marouflé sur toile
26 x 20 cm ; 48 x 42 cm
cachet d'atelier 'Jean Danguy' en bas à droite
750 euros
Bibliographie
Bénézit, E. (Emmanuel). Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs. Paris: Gründ, 1999. Print.
Boisgirard Claude de et al. Tableaux XIXe et début XXe siècles [Vente]. N.p., 26 octobre 1998.
A et A. Bonafous-Murat, Maurice Dumont 1869-1899: peintre -graveur, illustrateur, poète et éditeur de 'L'Épreuve’, Bibliothèque Historique de la ville de Paris, 1991.
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Peintre symboliste, également connu pour ses scènes de genre et ses portraits, Jean Danguy débute sa carrière à l’Ecole des Beaux-Arts, en 1884 en devenant l’élève de Jules Lefebvre et de Gustave Boulanger. Il obtient le Second Prix de Rome en 1889, ainsi que le prix des “Têtes et de l’Expression”, un an plus tard. Il intègre ensuite l’atelier de Gustave Moreau, qui est à l’origine du développement de sa sensibilité symboliste. Entre 1887 et 1910, l’artiste participe aux Salons parisiens, puis à la cinquième édition du Salon de la Rose+Croix en 1895. Durant cette période, il s'intéresse également à la lithographie. Plusieurs de ses réalisations sont publiées dans le journal mensuel ‘L 'Épreuve- album d’art’. Cette revue artistique et littéraire était constituée de 12 numéros (décembre 1894 à novembre 1895). Parmi les œuvres de Maurice Denis, Puvis de Chavannes, ou encore Félicien Rops, figurent par exemple des réalisations comme Le château de la Mort, entre autres (voir photo ci-dessous).
Après 1900, sa facture tend vers un réalisme au caractère populaire très marqué, qui se rapproche des réalisations de Raffaëlli. Il travaille également le paysage, souvent localisé dans les environs de Paris et dont les atmosphères brumeuses soulignent l’influence encore persistante du symbolisme. En 1913, il reçoit la troisième médaille du Salon des Artistes français.
Prenant place dans une atmosphère bleutée, un ange pose contre lui la colonne de la flagellation, l’un des attributs de la passion du Christ. Nous remarquons que l’artiste prend ici une certaine liberté dans cette représentation iconographique; il rapproche l’être céleste de la figure féminine, très souvent symbole de pureté dans les cercles symbolistes. Un ensemble de 196 œuvres de l’artiste a été dispersé par l’étude Boisgirard le 26 octobre 1998 à l’Hôtel Drouot. Plusieurs des travaux de l’artiste sont aujourd’hui conservés dans des collections publiques telles que le musée Carnavalet, ou encore à l'international, au British Museum.
Jean Danguy, Le château de la mort, 1895, zincographie © British Museum.
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(cour intérieure, à gauche)
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Le samedi sur rendez-vous
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