Auguste ANASTASI
(Paris 1820 - 1889)
Les nymphes
circa 1860
craie noire sur papier
23 x 35 cm ; 42 x 54 cm
monogrammé 'A.A' au verso
Prix sur demande
Bibliographie
Bénézit, E. (Emmanuel). Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs. Paris: Gründ, 1999. Print.
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Né à Paris, Auguste Anastasi se forme à l’École des Beaux-Arts, sous le professorat de Paul Delaroche et de Jean-Baptiste Camille Corot. En 1843, il expose pour la première fois au Salon, dont il restera fidèle tout au long de sa carrière. Le jury le récompense à deux reprises, en 1848 et en 1865. Proche des peintres de Barbizon, il se rend régulièrement à Fontainebleau, où il se plaît à y représenter la forêt. Le peintre de paysages, voyageur dans l’âme, se rend ensuite en Belgique, aux Pays-Bas et en Allemagne, puis il entame un tour d’Italie en 1862. Ce séjour lui inspire plusieurs toiles qu’il présente au Salon, lesquelles rencontrent un véritable succès. Également lithographe, il a illustré des journaux tels que 'L'Artiste', 'Les artistes contemporains', ou encore 'L'Illustration'.
Au bord d’un cours d'eau, nonchalamment installées sur un rocher, quatre nymphes dénudées semblent deviser sur un voile que l’une d’entre elles présente de sa main droite. L’artiste fait ici le choix de nous attribuer le rôle de spectateur indiscret. Il est fort probable que ce dernier ait logiquement choisi de prendre la forêt de Fontainebleau, et plus spécifiquement les gorges de Franchard, comme toile de fond. Cette scène intimiste nous plonge dans un univers onirique et arcadien, annonçant la future tendance symboliste.
Auguste Anastasi, Les bergers d'Arcadie © De Baecque et Associés.
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