Louise Jeanne
STELLA-SAMSON

(Paris 1880 - ? )

Bouquet de roses trémières dans un vase

aquarelle sur papier.
89 x 46 cm
signé ‘Stella Samson’ en bas à droite.
légères piqûres

Vendu

Bibliographie

Catalogue des ouvrages de Peinture, Sculpture, Dessin, Gravure, Architecture et Objets d'Art, exposés au Grand Palais (avenue d'Antin) le 16 avril 1903, Evreux, Ch. Hérissey éditeur, 1903.

Sanchez Pierre, Dictionnaire de l’Union des femmes peintres et sculpteurs, répertoire des artistes et liste de leurs œuvres, 1882-1965, t. III, Dijon,  Editions de l’échelle de Jacob, 2010, p. 1350.



Explication des ouvrages de Peinture, Sculpture, Architecture, Gravure et Lithographie des artistes vivants exposés au grand palais des Champs-Elysées avenue Alexandre III, le 1er mai 1905, Paris, Imprimerie Paul Dupont, 1905.



Bénézit, t.13, Paris, Ernest Gründ Editeur, 2006, p. 311.

En savoir plus

Élève de Madeleine Lemaire, de Blanche Odin et d’Henri Harpignies, Louise Jeanne Stella-Samson est une peintre et aquarelliste, qui excelle notamment dans la représentation de fleurs et de natures mortes. En 1901, elle rejoint l’Union des femmes peintres et sculpteurs où elle présente ses travaux presque chaque année jusqu’en 1937. Elle y obtient le premier prix en 1914. À partir de 1902 elle devient sociétaire au Salon de la Société nationale des beaux-arts et y expose cette même année ainsi que la suivante. Notre artiste devient par ailleurs membre de la Société des artistes français en 1905 et reçoit les félicitations du jury en 1909.

Tout laisse à penser que notre aquarelle, dont les couleurs vibrantes et la justesse du trait rivalisent avec celles de sa professeure Madeleine Lemaire,

aurait été exposée en 1902 au Salon de l’Union des femmes peintres et sculpteurs sous le n° 953 intitulé "Roses trémières, aquarelle". Créée en 1881 par la sculptrice militante Hélène Bertaux (1825-1909) il s’agit de la première société de femmes artistes en France organisant un Salon annuel pour promouvoir ses adhérentes. En effet, pratiquant dans un milieu essentiellement masculin, elles ne pouvaient prétendre embrasser une carrière officielle de façon aisée, du fait de leur exclusion de l’Ecole des Beaux-Arts et de la plupart des cercles artistiques de l’époque. Cela impliquait leur impossibilité de concourir au prix de Rome, et ce jusqu’en 1903.

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