Marie-Antoinette GOLAY SPEICH, dite Mary GOLAY

(Genève 1864 – 1944 Paris)

La giroflée

vers 1900
chromolithographie avec gaufrage doré
38 x 31 cm
signé ‘Mary Golay’ et numéroté ‘no 2’ en bas à gauche et inscrit ‘déposé’ en bas à gauche
tampon de l’imprimeur ‘Copyright déposé / CLEMENT, TOURNIER & C°, Éditeurs GENEVE / successeurs de F. COULIN & C°/ série 245 / 4 PLANCHES TETES DECORATIVES / par M. GOLAY / No 2 LA GIROFLEE’ au dos

Vendu

Bibliographie
J.-C. Giroud, L’Art nouveau et l’affiche suisse, Genève, Patrick Cramer, 2006, p. 77
Arsène Alexandre, « La vie Artistique », in Le Figaro, 20 février 1923, p. 4
Clara Waters, Women in the fine arts, Cambridge, 1904, p. 147

En savoir plus

« Dans le contexte Art nouveau, le travail d’une femme d’exception doit être souligné. Mary Golay se distingue, non pas dans l’affiche, mais dans l’estampe décorative. Elle réalise de nombreuses chromolithographies aux couleurs lumineuses en format estampes ou en cartes postales, qui méritent une attention soutenue. Réalisées selon le canon de Mucha, elles montrent tantôt des fleurs, tantôt des oiseaux, tantôt des femmes, le plus souvent symboliques. Éditées et diffusées par une entreprise spécialisée dans ce type de matériel – la maison Clément, Tournier à Genève – ces estampes connaissent un succès international et comptent parmi les pièces exemplaires et importantes de l’Art nouveau. » (J.-C. Giroud, L’Art nouveau et l’affiche suisse, Patrick Cramer, Genève, 2006, p. 77)

Mary Golay étudie à l’École de dessin de la ville de Genève, auprès de Joseph Mittey et Frédéric Gillet.

Elle y recevra près de dix-huit récompenses pour son travail, comme en 1876 où elle est largement félicitée pour ses copies de fleurs d’après nature (Rapport du conseil administratif de l’École d’horlogerie & de dessin, Imprimerie J. Carey, 1877, p. 30). Après sa médaille d’argent à l’Exposition nationale suisse de Genève en 1896, la critique ne cessera de plébisciter son travail, comme en 1902 au Palais de l’Athénée de Genève : « La réputation de Mme Golay en tant que peintre de fleurs est établie depuis si longtemps qu’il n’est pas nécessaire de s’attarder sur l’excellence de son travail » (Clara Waters, Women in the fine arts, Cambridge, 1904, p. 147). C’est le même constat en 1923 au Grand Palais, où le Figaro salue son « habileté rare » (Arsène Alexandre, « La vie Artistique », in Le Figaro, 20 février 1923, p. 4).

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