Louis HIERLÉ

(Estrechure 1856 - 1906 Paris)

Portrait de jeune femme

1903

huile sur bois

31 x 22 cm ; 42 x 32 cm

signé 'L. Hierle' en haut à gauche , daté '1903' en haut à droite

dans un cadre de style Napoléon III en bois et stuc doré

Prix sur demande

Bibliographie
Bénézit, E. (Emmanuel). Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs. Paris: Gründ, 1999. 

En savoir plus

Né à l’Estréchure, Louis Hierlé fait ses armes dans l’atelier d’Alexandre Cabanel. Il expose régulièrement au Salon à partir de 1881 où il présente essentiellement des portraits de jeunes femmes, domaine dans lequel il excelle. À partir de 1890, il suit la mouvance symboliste et se plaît à peindre les grandes  icônes de l’époque, telles que ‘Salomé’ par exemple (voir ci-dessous).

Daté de 1903, le portrait qui vous est proposé condense plusieurs influences antérieures. Bien qu’il s’agisse très certainement d’une commande, nous pouvons remarquer qu’ici, l’artiste nous invite à nous plonger dans une ambiance cossue et intimiste, plutôt que de représenter une jeune femme, stricto sensu. Les bruns, les ocres et le bordeaux du velours de sa robe participent à cette atmosphère. Concentrée et le visage apaisé, la jeune femme nous observe d’un regard bienveillant et assuré. Vêtue d’une robe de velours bordeaux à la dernière mode, elle est coiffée d’un élégant chignon bas qui met en valeur ses boucles d’oreille.

À l’arrière-plan, les nœuds du panneau de bois, volontairement laissés visibles par l’artiste, permettent la mise en valeur de la pureté de son visage à travers un contraste de couleurs puissant. Il s’agit là d’une facture artistique développée à partir des années 1900. Nous remarquons en effet qu’à cette période, l’artiste réalise une série de portraits similaires, toujours dans les mêmes tons, où l’essence naturelle du bois en arrière-plan est laissée visible. (voir ci-dessous)

Aujourd’hui conservées dans plusieurs institutions publiques, les œuvres de l’artiste connaissent un véritable engouement de la part des collectionneurs. Ce, depuis 1995, année record pour deux tableaux de l’artiste (Vente Christie’s, New York, 25 mai 1995, lot 344).

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Louis Cabié, Portrait de femme nue drapée, 1902 ©Alain Riberon.

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