Ange Jacques SUPPARO

(Marseille 1870-1948)

Portrait présumé de Sarah Bernhardt

circa 1900

gouache et aquarelle

50 x 40 cm ; 69 x 59 cm

signé ‘Supparo’ en bas à gauche 

Prix sur demande

Bibliographie 

Bénézit, Tome 10, p. 13.

Jules Moulin, Beaux-Arts - Le salon de 1900, 14 avril 1900, L’illustré parisien, journal hebdomadaire, p.7

En savoir plus

Né à Marseille, Ange Supparo se fait d’abord connaître à travers ses paysages. Il expose à Paris au Salon des Artistes Français et au Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts, ainsi qu'à Marseille. Peintre officiel du ministère français des Colonies, il réside ensuite à Madagascar et fonde en 1913 l'école des Beaux-Arts d'Antananarivo. 

En avril 1900, alors que les œuvres des nabis sont réunies à la galerie Berheim jeune, Ange Supparo fait, lui, l’objet d’une exposition monographique intitulée “Evocations de la femme” à la galerie Vignon, à Paris. Son travail est loué de la sorte : “Monsieur Supparo est d’une habileté grande et les heureux effets qu’il obtient avec la seule aquarelle lui sont bien personnels. Les Femmes de rêve qu’il nous donne sont la grande lignée et ne sont point indignes de voisiner avec celles de Mucha, ce prodigieux évocateur.” (Jules Moulin, Beaux-Arts - Le salon de 1900, 14 avril 1900, L’illustré parisien, journal hebdomadaire, p.7).  Il est fort probable que notre dessin y ait figuré.

L’influence notable de l’univers médiévalo-féminin de Lucien Victor Guirand de Scévola, ne fait ici aucun doute. Tout laisse à penser que les deux artistes se seraient connus, ou tout du moins côtoyés à Paris, lors des nombreux séjours de notre artiste dans la capitale.

Parmi les artistes que ce dernier a connus, citons également Louise Abbéma. Plusieurs portraits réalisés par notre artiste en témoignent. Nous pouvons supposer que cette connaissance l’aurait logiquement amené à connaître et à portraiturer Sarah Bernhardt, les deux femmes ayant entretenu leur vie durant une forte relation amicale et amoureuse. Ceci expliquerait le grand nombre de représentations de la ‘divine’ comédienne réalisées par Supparo, incluant le dessin qui vous est proposé. Vêtue d’une robe noire dont le plastron est orné de perles et de pierres précieuses, l’actrice nous présente son profil gauche. L’allure fière, ses longs cheveux roux sont lâchés en cascade, telle une princesse du temps jadis. Cette représentation nous évoque un imaginaire à la fois médiéval et très théâtral.

Plusieurs œuvres de l’artiste sont aujourd’hui conservées au musée du Quai Branly (inv. 75.13849).

SUPPARO_Ange-Jacques-PORTRAIT_DE_LA_PEINTRE_LOUISE_ABBEMA


Ange Jacques SUPPARO, Portrait de la peintre Louise Abbéma  © Galerie Mazarini.

Retrouvez nos œuvres sur les plateformes suivantes

insta-1
Logo_LILA_blanc_sans_fond-1
SLAM_logo_blanc_sans_fond
AT_logo_white

16, rue de la Grange Batelière
75009 Paris
(cour intérieure, à gauche)

Ouvert : du lundi au samedi
De 11 heures à 19 heures 
Le samedi sur rendez-vous
carolinethieffry@artwins-paris.com
contact@artwins-paris.com 

© artwins  - Mentions légales